le concert du Zénith fut semble-t-il un bon moment
www.ouifm.fr/bertrand-cantat-guest-star-shaka-ponkBertrand Cantat : guest star des Shaka Ponk au Zenith !
25 novembre 2011
cantatIl se murmurait qu’il serait peut-être là. Beaucoup l’espéraient, d’autres n’y croyaient pas, Bertrand Cantat est bien l’invité exceptionnel des Shaka Ponk, ce soir au Zénith de Paris !
Les apparitions du chanteur Bertrand Cantat se font particulièrement rares. C’est donc avec un plaisir sans bornes pour tous ces fans qu’il est apparu sur la scène du Zénith ce 25 novembre 2011, en tant qu’ invité exceptionnel des Shaka Ponk. Le groupe a toujours voué une grande admiration pour le leader de Noir Désir qu’il juge comme un très grand artiste. Pour eux, Noir Désir a réussi le pari de faire du vrai rock en français… Ils n’ont jamais caché leur désir de se retrouver un jour, sur scène avec Bertrand Cantat. Il semble que le rêve soit devenu réalité ce soir ! Et ce n’est pas pour nous déplaire !
Bertrand Cantat est venu interpreter, au moment du rappel, sur scène Palabra Mi Amor, le duo enregistré avec les Shaka Ponk sur leur dernier album. Une surprise qui a enflammé le Zénith ! Suivi d’un titre de John Lennon, Instant Karma.
Une belle façon, pour Bertrand Cantat de passer le flambeau à la nouvelle génération du rock français, représenté avec talent par les Shaka Ponk !
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VIDEO. Comment Cantat redevient chanteur
L’ex-leader de Noir Désir a chanté deux titres hier soir au Zénith avec ses amis du groupe de rock Shaka Ponk. Une apparition dans un emploi du temps musical chargé.
Emmanuel Marolle | Publié le 26.11.2011, 08h54
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ZÉNITH DE PARIS (XIXe), HIER SOIR. Bertrand Cantat a repris une chanson de John Lennon, « Instant Karma ».
ZÉNITH DE PARIS (XIXe), HIER SOIR. Bertrand Cantat a repris une chanson de John Lennon, « Instant Karma ». | (LP/OLIVIER LEJEUNE.)
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Tout un symbole. Hier soir, Bertrand Cantat a fait sa première apparition publique à Paris depuis près de dix ans et la mort de sa compagne Marie Trintignant, pour laquelle il a été condamné en 2003. L’ex-Noir Désir a rejoint ses amis du groupe Shaka Ponk sur la scène du Zénith le temps de deux titres en rappel, leur duo « Palabra Mi Amor » et une reprise d’une chanson de John Lennon, « Instant Karma ».
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Il a été accueilli par une énorme ovation du public. Une nouvelle étape pour le Bordelais qui, doucement mais sûrement, redevient chanteur.
Cette apparition précède la sortie, lundi, d’une double compilation de Noir Désir baptisée « Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien ». Un best of pour solder une histoire interrompue alors qu’elle était sur le point de reprendre.
Selon nos informations, il y a un an pile, les musiciens s’apprêtaient à entrer en studio pour entamer l’enregistrement d’un nouvel album. Mais quinze jours avant cette reprise, le guitariste Serge Teyssot-Gay annonçait son départ et faisait imploser le groupe. Depuis, seul le batteur Denis Barthe parle encore à ses trois anciens compères. Impossible de les réunir tous les quatre ensemble. « Ils en veulent beaucoup à Bertrand, explique un de leurs proches. Ils lui reprochent son manque de respect vis-à-vis d’eux, de ne pas avoir pris en considération les conséquences que le drame de Vilnius a pu avoir sur eux et leurs familles. »
Au moment où Cantat est condamné, ses trois camarades font bloc derrière lui. Mais les retrouvailles s’avèrent moins fraternelles que prévu. Le suicide de l’ex-femme du chanteur, Krisztina Rády, en janvier 2010, proche du groupe elle aussi, a été vécu comme un nouveau traumatisme. La première apparition du leader de Noir Désir il y a un an, seul au côté de la formation bordelaise Eiffel, fut comme un premier signe de scission. « Serge Teyssot-Gay a eu vraiment les boules de voir Bertrand remonter sur scène sans Noir Désir », commente un de ses proches. Mais, pour redevenir un artiste à part entière, Cantat a sans doute besoin « d’avoir de nouveaux amis », comme le disent ironiquement certains, de ne pas être rattrapé par le passé, donc d’emprunter des chemins de traverse. Celui du théâtre, en participant à la création de Wajdi Mouawad « Des femmes », qu’il jouera encore en décembre au Théâtre des Amandiers à Nanterre.
Côté musique, en attendant un hypothétique disque personnel, il sera présent sur cinq morceaux du prochain album d’Amadou et Mariam à paraître fin mars. « Il est venu enregistrer à Bamako, à l’époque où a éclaté la polémique sur sa présence au Festival d’Avignon, explique un collaborateur du couple malien, ça lui a fait beaucoup de bien. » « Il y a des jours de bonheur, il y a des jours de malheur. Il y a des moments de plaisir. Il y a des moments qui font souffrir », chante le duo africain. « Tu n’as pas le choix, c’est plus fort que toi », lui répond Cantat, que l’on retrouve un peu plus loin sur « Mogo », rencontre entre l’intensité rock et les ambiances tribales.
« Un sourire chasse, efface les traces du mal, les brûlures », dit Cantat d’une voix parlée, avant de s’engager sur « Africa mon Afrique », hymne pour le réveil du continent. « Il faut saisir la chance, refuser de plier », répète-t-il alors. Un autre symbole sans doute.
VIDEO. Bertrand Cantat sur la scène du Zénith de Paris
reprise Instant Karma:
